Die folgenden Links führen aus den jeweiligen lokalen Bibliotheken zum Volltext:
Alternativ können Sie versuchen, selbst über Ihren lokalen Bibliothekskatalog auf das gewünschte Dokument zuzugreifen.
Bei Zugriffsproblemen kontaktieren Sie uns gern.
24 Ergebnisse
Sortierung:
World Affairs Online
In: Questions de communication, Heft 44, S. 245-262
ISSN: 2259-8901
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 56, Heft 2, S. 81-84
ISSN: 2553-615X
In: Cahiers du genre, Band HS n° 4, Heft 3, S. 29-52
ISSN: 1968-3928
À partir d'une relecture de la controverse qui, en 1979, opposa Christine Delphy aux britanniques Michèle Barrett et Mary McIntosh, cet article propose de reconsidérer la nature de la tension entre féminismes matérialiste et poststructuraliste qui a émergé en France à partir des années 1990. Ces deux querelles, qui se succèdent historiquement, apparaissent en effet traversées par un même conflit, relatif à la conception du matérialisme. Ce questionnement sur le hors-champ de la 'méthode marxienne' qu'a empruntée Delphy fait écho aux conflits théoriques qui caractérisent les réceptions croisées des modèles féministes des deux côtés de l'Atlantique et de la Manche. Un retour sur le contexte intellectuel britannique, dans lequel s'est déployée la controverse de 1979, permettra d'éclairer certaines des dynamiques du clivage contemporain qui, au sein des théories féministes, oppose artificiellement idéalisme et matérialisme. Il autorisera en outre une exploration des liens qui unissent les cultural studies et le féminisme poststructuraliste.
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 189-190, Heft 3, S. 207-222
À partir de l'analyse de la médiatisation des controverses relatives à l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe dans la presse française quotidienne, cet article propose de saisir les registres argumentatifs du mouvement d'opposition au projet de loi. Au travers de la médiatisation de ce mouvement apparaît une formation discursive défendant aussi bien une conception rigide de la « différence des sexes » légitimant l'inégalité qu'une différence « de civilisation » à dimension ethnicisante. Cette formation discursive tend ainsi à faire converger deux modes de naturalisation de l'inégalité. La place accordée à ce discours dans la presse, qui occupe une position centrale dans la définition de la controverse, permet de considérer que la médiatisation de ce débat a participé de l'articulation publique d'un différentialisme ethno-sexuel qui réinstaure l'hétérosexualité et l'asymétrie de genre en modalité de sauvegarde d'une identité nationale ethnicisée.
In: Cahiers du genre, Band 53, Heft 2, S. 37-54
ISSN: 1968-3928
Résumé À partir des travaux britanniques et états-uniens conduits depuis la fin des années 1980 autour de la construction sociale et historique des identités blanches et de leur articulation avec le racisme systémique, cet article propose d'ouvrir quelques pistes de réflexions théoriques relatives à ce que le concept de 'blanchité' permet de penser. Il s'agit, en particulier, de saisir les formes et modalités de la conscience des dominants, afin de détisser les trames de subjectivation raciales qui, malgré la contestation scientifique des théories racialistes, semblent perdurer, ainsi que de considérer le racisme en tant que « champ d'action positive », c'est-à-dire générant des sujets. L'enjeu est donc d'appréhender les pratiques de soi par lesquelles se constitue un sujet blanc, afin de saisir les formes de consentement tacite à la domination que manifestent ceux et celles qui en seraient les bénéficiaires.
Depuis le début des années 2000, l'émergence soutenue de la thématique de la diversité au sein des sphères publiques française et européenne a notamment renouvelé le débat scientifique et politique autour des discriminations ethnoraciales. Le taux de représentation des dites « minorités visibles », dans les secteurs audiovisuels ou cinématographiques français, a en particulier conduit à une multiplication des rapports et dispositifs publics compétents. Cette exigence de représentativité et d'inclusion désormais adressée au cinéma et à l'audiovisuel français pose la question des conséquences sociales du déficit de représentation des minorités ethnoraciales, notamment s'agissant de la reproduction des rapports sociaux de race asymétriques. À partir et d'une certaine manière à rebours du débat français sur la diversité, cette recherche vise à interroger les termes des modes de subjectivation ethnoraciale des publics. Il s'agit ainsi de penser les façons par lesquelles l'expérience spectatorielle peut constituer le support d'une construction de soi, ainsi que de s'interroger sur l'incidence de la « pâleur des écrans » sur le rapport à soi ainsi constitué. En se penchant sur les types d'identification par lesquelles les publics éprouvent le cinéma, il s'agit de penser le rôle que peut jouer cette expérience dans la formation et stylisation des identités ethnoraciales. À partir d'une étude de réception inspirée du champ anglo-saxon des Critical White Studies et constituée d'entretiens individuels et collectifs auprès de publics socialement identifiés en tant que « blancs » sont ainsi décrites les façons par lesquelles le cinéma peut opérer en tant que technique de soi racialisante. ; Depuis le début des années 2000, l'émergence soutenue de la thématique de la diversité au sein des sphères publiques française et européenne a notamment renouvelé le débat scientifique et politique autour des discriminations ethnoraciales. Le taux de représentation des dites « minorités visibles », dans les secteurs audiovisuels ou cinématographiques français, a en particulier conduit à une multiplication des rapports et dispositifs publics compétents. Cette exigence de représentativité et d'inclusion désormais adressée au cinéma et à l'audiovisuel français pose la question des conséquences sociales du déficit de représentation des minorités ethnoraciales, notamment s'agissant de la reproduction des rapports sociaux de race asymétriques. À partir et d'une certaine manière à rebours du débat français sur la diversité, cette recherche vise à interroger les termes des modes de subjectivation ethnoraciale des publics. Il s'agit ainsi de penser les façons par lesquelles l'expérience spectatorielle peut constituer le support d'une construction de soi, ainsi que de s'interroger sur l'incidence de la « pâleur des écrans » sur le rapport à soi ainsi constitué. En se penchant sur les types d'identification par lesquelles les publics éprouvent le cinéma, il s'agit de penser le rôle que peut jouer cette expérience dans la formation et stylisation des identités ethnoraciales. À partir d'une étude de réception inspirée du champ anglo-saxon des Critical White Studies et constituée d'entretiens individuels et collectifs auprès de publics socialement identifiés en tant que « blancs » sont ainsi décrites les façons par lesquelles le cinéma peut opérer en tant que technique de soi racialisante.
BASE
In: Nouvelles questions féministes: revue internationale francophone, Band 28, Heft 1, S. 35-49
ISSN: 2297-3850
La sortie sur les écrans du sixième film de Quentin Tarantino, Boulevard de la mort , a relancé les discussions autour des politiques de la représentation du genre à l'œuvre dans ses films. Certaines critiques ont salué le film comme une célébration de la capacité des femmes à résister et à se venger de leurs oppresseurs, tandis que d'autres n'y ont vu au contraire qu'une énième sexualisation de la violence contre les femmes. Au centre de ce débat, le cinéaste tira son épingle du jeu en se retranchant dans une posture ironique lui permettant de reproduire des structures de représentation objectivantes à l'égard des femmes, tout en coupant l'herbe sous le pied des féministes. Nous nous pencherons dans cet article sur le sexisme « postmodernisé » de Tarantino qui, tout en rendant hommage aux films d'exploitation des années 1970, exploite lui-même à tour de bras la culture féministe en surfant sur une vague culturelle « postféministe » parfois dépolitisante.
Looking into the light : whiteness, racism and regimes of representation / Maxime Cervulle -- Introduction -- The matter of whiteness -- Coloured white, not coloured -- The light of the world -- The white man's muscles -- 'There's nothing I can do! Nothing!' -- White death
In: Questions de communication, Heft 33
ISSN: 2259-8901
In: Questions de communication, Heft 33, S. 7-22
ISSN: 2259-8901
In: Small axe: a journal of criticism, Band 19, Heft 1, S. 100-108
ISSN: 1534-6714
À paraître dans les Actes du colloque Théma'TIC 2014 - université de Strasbourg ; Dans cet article, nous revenons sur une recherche conduite en 2013 et 2014 à partir de l'étude de traces d'usages récoltées sur la plateforme de micro-blogging Twitter, à l'occasion du débat public relatif à l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe (Cervulle et Pailler, 2014). L'étude du débat tel qu'il a pris forme sur Twitter donne à voir combien les pratiques d'indexation participent désormais du répertoire des pratiques politiques, puisqu'en effet, le recours des internautes à ces pratiques permet d'activer et d'intensifier des tensions à la fois de l'ordre du discours et de la sociabilité. Dans cet article, nous souhaitons souligner le rôle spécifique des dispositifs sociotechniques dans l'édification en ligne d'une politique en partie non-représentationnelle, qui se distingue nettement des modalités de mobilisation et d'affrontements politiques perceptibles dans l'espace public. Ne postulant ni la revendication identitaire comme moment nécessaire des actions politiques, ni les revendications d'accès et de reconnaissances comme forcément identitaires, nous montrons, à partir d'une réflexion sur l'usage affectif de l'indexation par les "hashtags" (mots-clés utilisés sur la plateforme Twitter), non pas tant une disparition du processus de représentation et de son corollaire identitaire que des usages particulièrement différenciés de la représentation suivant les contextes et les acteurs.
BASE
À paraître dans les Actes du colloque Théma'TIC 2014 - université de Strasbourg ; Dans cet article, nous revenons sur une recherche conduite en 2013 et 2014 à partir de l'étude de traces d'usages récoltées sur la plateforme de micro-blogging Twitter, à l'occasion du débat public relatif à l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe (Cervulle et Pailler, 2014). L'étude du débat tel qu'il a pris forme sur Twitter donne à voir combien les pratiques d'indexation participent désormais du répertoire des pratiques politiques, puisqu'en effet, le recours des internautes à ces pratiques permet d'activer et d'intensifier des tensions à la fois de l'ordre du discours et de la sociabilité. Dans cet article, nous souhaitons souligner le rôle spécifique des dispositifs sociotechniques dans l'édification en ligne d'une politique en partie non-représentationnelle, qui se distingue nettement des modalités de mobilisation et d'affrontements politiques perceptibles dans l'espace public. Ne postulant ni la revendication identitaire comme moment nécessaire des actions politiques, ni les revendications d'accès et de reconnaissances comme forcément identitaires, nous montrons, à partir d'une réflexion sur l'usage affectif de l'indexation par les "hashtags" (mots-clés utilisés sur la plateforme Twitter), non pas tant une disparition du processus de représentation et de son corollaire identitaire que des usages particulièrement différenciés de la représentation suivant les contextes et les acteurs.
BASE